Il est une manière classique de fabriquer ces compotes en industrie :
cuire la pomme ,
la transformer en purée par un processus rapide au regard des volumes concernés ,
la conditionner en fûts aseptiques et éventuellement la congeler.
Selon, ressortir ces fûts , en acheter , décongeler , recuire et conditionner.
La pomme subit deux cuissons jusqu’à 85°-90° ( fourchette large peu définie ) sans trop de gestion du temps de cuisson et de refroidissement : certes l’on ne parle pas de stérilisation mais de pasteurisation : les dates limites de consommation vont parfois au delà de plusieurs mois sinon années : curieuse simple pasteurisation !
> Que reste t’il des valeurs nutritionnelles à de tels produits ?
Il est fréquent aussi que les industriels ajoutent de la vitamine C (acide ascorbique) afin de compenser la disparition des vitamines par la cuisson.
J’ai fait le choix de proposer une autre manière de faire de la compote de pommes et de fruits :
partir de pommes du verger : origine locale garantie, mélange de variétés anciennes et modernes.
cuisson douce autour de 75° après éclatement des pommes (qui correspond à un début de pasteurisation)
dans un temps court mise en purée par extracteur continue a rotation lente,
refroidissement pour conditionnement à température inférieure à 50 °.
Pasteurisation contrôlée afin de garder les vitamines et il n’y a pas d’ajout de vitamine C.
Pas d’ajout d’eau !